
Road Trippin'.
L'appel des grands espaces.
Il était une fois des pionniers, Italiens, Irlandais qui partirent à l’aventure. Ils n’avaient jamais voyagé hors de leur région. Ils ne maîtrisaient aucune langue étrangère. Ils savaient pertinemment que ce serait le grand départ. Pourtant ils étaient satisfaits en quittant la vieille Europe. Au revoir les famines qui sévissaient dans la seconde moitié du XIXème siècle. Ils mirent le cap vers une terre nouvelle, l’Ouest américain. Ils frayèrent le chemin et s’établirent sur un territoire vierge. Ils allèrent de découverte en découverte : températures extrêmes, animaux sauvages: grizzlis, alligators... Ils vécurent l’expérience de la liberté et du courage qui l’accompagne.
Il était une fois un écrivain-voyageur né sur la côte Est qui parcourut les US. Il effectua un road trip en auto-stop, logeant chez l’habitant. Il consigna cet autotour au sein d’un carnet de bord inoubliable « On The Road ».Durant son parcours il connut des péripéties. Au delà de cela il lança avec ses compagnons Ginsberg et Burrough la beat génération, littéralement la béatitude. Les beatniks entendaient pour l’essentiel se distancer du conformisme américain et se reconnecter avec la liberté individuelle. L’écriture comme le jazz furent leur authentique moyen d’expression.
Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.
Sur la route (1957) - Jack Kerouac
Il était une fois le slow movement. Une tendance remontant aux années 2000 et tout droit venue d’Italie. L’objectif affiché était de renouer avec une qualité de vie en réapprenant à prendre le temps. A l’origine de ce mouvement la réaction de Carlo Petrini dès 1986 qui s’insurgea contre l’installation d’un fast food à Rome. Ceci conduit au mouvement de slow food. Une attention toute particulière devait être portée à l’élaboration des plats et à leur dégustation. Bientôt on conçut les slow cities. Ces villes différentes offraient un style de vie sur mesure: réduction du bruit, création d’espaces verts, hospitalité...
Road trip
Enfin ce fut le tour du slow travel . Il n’était plus question de visiter des curiosités, de réserver à la hâte hôtels et restaurants mais plutôt de profiter du moment présent. Au lieu de se rendre dans un aéroport bondé, il était conseillé d’emprunter le train idéal pour faire de belles rencontres. De même, on vous recommandait la gastronomie locale. Enfin cette forme de tourisme était unique en ce qu’elle diminuait l’impact sur l’environnement. A l’instar de ces phénomènes certains économistes allaient tenter l’aventure du slow money...
En 2011 il se produisit un événement qui aurait pu rester anecdotique. Foster Huttington, un col blanc de Ralph Lauren NY ne partit pas en congé, il plaqua tout bonnement son poste. A cela rien d’extraordinaire si ce n’est qu’il eut une excellente idée: effectuer un road trip tout en
postant des photos sur Instagram. Au total l’escapade dura 3 belles années. Les followers pouvaient ainsi suivre son itinéraire hors des sentiers battus. Le voyage devenait personnalisé. Cela aida grandement certains à sauter le pas. Ils réalisèrent qu’on pouvait tailler la route sans avoir planifié son séjour dans les moindres détails. Il suffisait de se fixer une destination finale. Foster Huttington initia un mode de voyage itinérant non seulement parmi la communauté des surfeurs ou chez les amateurs de trekking.
NB: Depuis peu sont disponibles sur le net des offres de road trips à l’attention des propriétaires de voitures électriques.
Si vous envisagez un road trip et vous souhaitez des conseils sur mesure, vous trouverez ici quelques exemples et travel planners spécialisés.